Annonce d’un congrès national sur la mort subite du nourrisson
Chaque année, la France enregistre 300 à 400 décès de nourrissons. Pour tenter de diminuer ce taux de mortalité, le professeur Hugues Patural, pédiatre et chef du service de Réanimation néonatale et pédiatrique du CHU de Saint-Etienne et ses collègues mettent en place un congrès national des centres de référence sur la mort inattendue du nourrisson. Cet événement réunira plus de 250 professionnels et scientifiques le 27 septembre 2013 à la Cité du design de Saint-Etienne.
La chambre de bébé
La majorité des décès par mort inattendue des nourrissons surviennent dans sa chambre :
Mauvais mode de couchage : sur le ventre ou sur le côté
Enfouissement dans le matelas
Linges de lit inadaptés.
D’autres recherches scientifiques réalisées en France et dans le monde entier ont aussi révélés des facteurs de risque importants tels les effets du tabagisme maternel durant la grossesse, les anomalies rythmiques pendant la vie f½tale, les problèmes d’autorégulation cardiaque ou respiratoire des tout-petits, les anomalies dans la qualité du sommeil et les systèmes d’éveil du bébé. Dans la catégorie des causes « évitables », nous citons par exemple le portage en écharpe, une méthode à risque pour le nourrisson.
Augmentation des décès
Depuis quelques temps, les spécialistes en néo natalité observent une baisse de la mobilisation collective et des campagnes officielles sur la prévention de la mort inattendue du nourrisson. Pour y faire face, les centres de référence ont mis en place l’ANCReMIN, une association nationale qui fonctionne en tant que premier observatoire national des Morts Inattendues de Nourisson. Pour éradiquer le fléau, l’association compte fournir une base épidémiologique exhaustive et utilisera des chiffres solides pour mieux sensibiliser les pouvoirs publics et attirer l’attention de la population sur les comportements à risque et le danger représenté par certains matériels de puériculture.